École d’architecture
de la ville & des territoires
Paris-Est

Licence

    À l'École d'architecture de la ville & des territoires, Le premier cycle donne à chaque étudiant les moyens d’acquérir les connaissances fondamentales de l’architecture. Afin d’éviter l’éparpillement disciplinaire, aux côtés du projet d’architecture, les enseignements ne sont pas multipliés mais recentrés sur quatre champs de matières fondamentales : territoire, histoire et théorie, cultures constructives et représentation, qui sont systématiquement enseignés par cours magistraux et/ou travaux dirigés.

    Présentation et spécificités

    D’une durée de trois ans, le premier cycle ou licence conduit au diplôme d’études en architecture (DEEA) conférant le grade de licence. La formation est centrée sur la pratique du projet et sur l’acquisition des concepts et outils fondamentaux de la discipline à travers quatre champs complémentaires : histoire et théorie, construction, territoire et représentation. Elle se conclut par la production d’un rapport d’étude, véritable initiation à la recherche. La formation comprend deux stages obligatoires (stage ouvrier et stage de première pratique). Ces deux périodes visent à appréhender la diversité des pratiques professionnelles – le monde du bâtiment et de la construction pour le premier, celui de l’architecture (agences, UDAP, collectivités territoriales, etc.) pour le deuxième. En cas de difficultés, (particulièrement en première année), les étudiants peuvent bénéficier d’un soutien personnalisé grâce à du tutorat.

    L'enseignement du projet

    Les ateliers de projet constituent une part essentielle de l’enseignement de l’architecture. C’est dans ce cadre que les étudiants apprennent concrètement à mettre en forme des projets, que ceux-ci concernent l’échelle du bâtiment ou du paysage et du territoire à plus grande échelle. Les ateliers de projet sont les lieux au sein desquels l’ensemble des cours dispensés à l’école se synthétisent et prennent une dimension concrète et pratique. C’est par excellence le lieu d’intégration des idées et de la pratique.


    Le champ Territoire

    Comme son nom l’indique, notre école fait la part belle à la question du territoire. L’architecture concerne aussi bien les bâtiments que l’espace entre les bâtiments ; les rues, les places, l’espace public au sens large dans le cas d’environnements urbains ; mais aussi les routes, les voies, les champs eux-mêmes, dans un environnement rural. Dans les cours du champ territoire, les étudiants apprennent à articuler les différentes échelles, de la plus grande à la plus petite. Cet apprentissage repose, sur la lecture des paysages, qu’ils soient urbains, péri urbains ou ruraux : apprendre à regarder c’est déjà engranger des connaissances. Mais aussi en faisant des projets à toutes les échelles et, surtout, en intégrant toutes les échelles à tous les projets : quels types de bâtiments pourront être accueillis dans tel ou tel plan d’échelle territoriale ? Comment les matériaux disponibles dans une région donnée influent sur l’architecture des bâtiments eux-mêmes, par exemple. Par extension, les cours du champ territoire incluent aussi l’histoire de l’environnement et les problématiques de développement durable.


    Le champ Histoire et théorie

    L’architecture est une discipline ancienne qui, de plus, s’est développée sous les latitudes et dans les cosmogonies les plus diverses. Au cours du temps, des solutions sont apparues qu’il convient que les étudiants connaissent car elles nourrissent leur compréhension de la discipline ainsi que leur propres projets. Par ailleurs, l’architecture repose sur une série de théories, de principes, d’idées, qui sont autant d’outils conceptuels qui permettent de penser très concrètement la relation entre l’histoire et le monde contemporain. Ces deux champs, histoire et théorie, sont donc intrinsèquement liés. Ils sont les outils au moyen desquels les questions quantifiables de la technique et de la fonction, notamment, deviennent des questions culturelles, c’est-à-dire, en l’occurrence, architecturales.


    Le champ Cultures constructives

    La construction est, par excellence, liée à l’architecture : elle est le moyen matériel par lequel les bâtiments peuvent exister. Elle est donc indispensable mais, soumise aux règles de la nature et, en particulier, à la gravité, elle représente aussi une contrainte immédiate forte. L’architecture tire un parti positif de cette contrainte comme de bien d’autres. Dans les cours de ce champ, les étudiants apprennent les principaux types de structures, les caractéristiques des principaux matériaux, et l’art de bâtir dans son ensemble. Ces cours font très peu appel au calcul : il s’agit bien, plutôt, d’acquérir une intuition, des réflexes quant aux contraintes de la construction, que de savoir soi-même calculer des structures ou la résistance de tel ou tel ouvrage. Les études d’architecture sont donc potentiellement ouvertes à tous les types de baccalauréats. Ce sont les éléments de cette culture constructive que les étudiants retrouveront, parmi d’autres, transformés en concepts formels et culturels, dans les cours de théorie et d’histoire.


    Le champ Représentation

    En matière d’architecture, le dessin – qu’il s’agisse de plans, de perspectives, de collages, etc. – la photographie, la vidéo, les maquettes, les moulages, et tout autre moyen par lequel les bâtiments et les idées sont représentés avant ou après leur construction, sont des outils permettant de communiquer avec le monde extérieur. Mais, au-delà, ils sont aussi des outils de conception. Dans les cours du champ représentation, les étudiants apprennent à maîtriser ces outils, mais aussi leur histoire et leur signification car la représentation fait partie intégrante de l’architecture, et la plupart des grands courants architecturaux sont attachés à des systèmes de représentation particuliers.


    Organisation

    • trois ans, soit six semestres qui conduisent au diplôme d’études en architecture ;
    • 2 200 heures d’enseignement encadré ;
    • 50 % du temps consacré au projet ; 50% consacrés aux autres enseignements ;
    • enseignements structurés en unités d’enseignement (UE);
    • deux stages obligatoires ;
    • obtention du diplôme après validation de la totalité des unités d’enseignement de ce cycle (180 ECTS) ;
    • formes pédagogiques diversifiées : travail en atelier, cours magistraux, travaux dirigés, visites, voyages pédagogiques et intensifs.

    Admission

    La licence est ouverte en formation initiale aux candidats titulaires :

    • du baccalauréat (toutes filières) ;
    • d’une attestation de succès à un diplôme d’accès aux études universitaires ;
    • d’un titre français ou étranger admis en équivalence du baccalauréat ;
    • d’une expérience et relevant à ce titre de la procédure de la validation de leurs études, expériences professionnelles ou acquis personnels (VA).

    Et après

    Le diplôme d’études en architecture valant grade de licence (DEEA) permet d’entrer en master ou d’exercer en tant que dessinateur-projeteur au sein d’une agence d’architecture, d’urbanisme, d’un bureau d’études (devenir des diplômés de l'École d'architecture).

    Responsable
    1re année
    S1 - Victor Miot
    S2 - Iris Lacoudre
    2e année
    S1 - Patrick Ben Soussan
    S2 - Claire Vernhes
    3e année
    Christophe Widerski

    Champ représentation
    Mariabruna Fabrizi
    Champ histoire et théorie
    Laurent Koetz
    Champ territoire
    Sébastien Marot
    Champ cultures constructives
    Jean-Marc Weill

    En bref
    Crédits ECTS : 180
    Durée : 3 ans
    Niveau d'études : bac + 3

    Tous les documents en lien avec l'organisation des études de l’année universitaire sont disponibles sur l'intranet

    <p><a href="http://www.myrmuratet.com">© Myr Muratet</a></p>
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