Le projet de recherche FRESHWAY s’intéresse à l'articulation entre planification urbaine et réalisation de solutions de rafraîchissement dans les espaces urbains. Il est financé par l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) dans le cadre de son programme PACT²e « Planifier et Aménager, face au Changement Climatique, la Transition des Territoires ». En partant de 8 collectivités de différentes tailles sous 2 latitudes proposant des climats variés (Régions parisienne et occitane), le premier objectif scientifique est d’étudier la diversité des “trajectoires” de prise en compte du rafraîchissement urbain par les territoires. En effet, la Stratégie Nationale d’adaptation au changement climatique (ONERC, 2007) émet que « les collectivités territoriales sont un échelon pertinent et incontournable pour engager une adaptation des territoires ». Une trajectoire est caractérisée par quatre composantes : le niveau de portage politique, la présence de compétences locales (interne ou externe), le degré de mobilisation des outils existants (l’invention d’outils propres) et l'existence d’un planning de mise en œuvre avec indicateurs de suivi / évaluation. En partant d’une approche basée sur l’analyse des documents de planification, des réalisations ou les projets de réalisation portés localement et d’entretiens avec les différents services des collectivités, le projet vise à représenter la trajectoire de chaque commune étudiée et de déterminer les difficultés, les obstacles et les éventuelles réussites de la mise en oeuvre du rafraîchissement urbain.

Le projet est constitué d’une équipe de recherche pluridisciplinaire portée par l’Université Gustave Eiffel regroupant l’urbanisme (Lab’urba), la géographie (Lisis) et l'architecture (OCS) ainsi que des partenaires mêlant un aménageur co-financeur (Nhood) et des juristes (Ginkgo Avocats). Au sein du projet, le laboratoire OCS/AUSser contribue à l’analyse critique des documents de planification urbaine (rapport entre la formulation des intentions et les réalités de production spatiale, etc), des solutions rafraîchissantes mises en œuvre par les collectivités (qualité, fonctionnalités et pérennité des dispositifs spatiaux, etc.) et la formulation des leviers d’actions / méthodes adaptés, au plus près des besoins et caractéristiques des collectivités pour faciliter la conception / mise en œuvre des trajectoires de rafraîchissement : ce qu’une collectivité peut faire en propre et ce qu’elle peut cadrer notamment avec les outils réglementaires dans le diffus ou dans les projets urbains portés par la collectivité.

Le troisième bulletin de l’OCS est paru en janvier 2020. Cette édition fait de nouveau état de la vivacité et de l’intérêt des activités menées au sein de l’unité de recherche de l'École d'architecture de la ville & des territoires. Le bulletin présente les membres de l’OCS, chercheur.e.s et doctorant.e.s, et fait état des événements et productions de l’année 2018-2019. Avec ce document disponible en version numérique et en version papier, chacun.e pourra mieux comprendre la place et le rôle de l’unité de recherche au sein de l’établissement et au-delà, et prendre connaissance de ses productions.

C'est avec enthousiasme que l'Éav&t a signé tout récemment la charte liant les écoles membres du réseau scientifique thématique «Espace rural & projet spatial» (ERPS).

Ce faisant, l'École s'engage, comme tous les établissements signataires de cette charte, à :

1. Impulser une dynamique collective de réflexion sur les espaces ruraux
2. Partager l’ensemble des objectifs attribués au réseau scientifique thématique :
   Capitaliser et diffuser les produits de la recherche scientifique dans le domaine de la transformation spatiale des espaces ruraux contemporains ; participer d'une dynamique scientifique collective résolument tournée vers la construction de l'espace européen de la recherche ; renforcer les relations triangulaires entre productions scientifiques, pratiques pédagogiques et enjeux professionnels ; construire, dans le domaine thématique considéré, une logique doctorale mobilisatrice et innovante ; oeuvrer à une véritable production scientifique collective assumée à l'échelle européenne par les membres du réseau
3. Ancrer la réflexion dans un territoire d’expérimentation

Le réseau ERPS est porté par l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne, sous la double-tutelle du ministère de la Culture et du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. L’ENSASE met à disposition du réseau une ingénierie de pilotage de projet et d’animation du réseau.
Les actions sont conduites sous la responsabilité scientifique de Xavier Guillot, professeur à l’ENSAP de Bordeaux.
Le lien entre les écoles et le pôle d’organisation du réseau ERPS est assuré par un(e) enseignant(e) référent(e) désigné(e) au sein de chaque établissement signataire de la charte. Au sein de l'Éav&t, Laurie Gangarossa et Frédéric Bonnet seront les enseignants référents.